vendredi 26 juillet 2019

ROCHEFORT - ROSCOFF

10 juillet 2019 (13h00) au 13 juillet 2019 (1h00)


Nous partîmes à 13h00 de Rochefort, à l’ouverture de la porte du port. Nous décidâmes, pour la première fois, de prendre un équipier à bord. Il s'appelait Benoît, et nous ne regrettâmes pas notre décision, tant la navigation à trois se révéla plus aisée et plus tranquille sur notre First, surtout les nuits. Benoît s’avéra un coéquipier fort sympathique et efficace.



A la sortie du Pertuis, nous entendîmes un grand claquement métallique et nous nous rendîmes compte, après quelques minutes de recherches anxieuses, que le réflecteur de radar s’était pris dans le câble du pataras. Nous dûmes affaler pour le remettre dans sa position adéquate et repartîmes, rassurés.


Une fois sortis du Pertuis, nous dûmes mettre le moteur car nous avions le vent de face, et tel fut le cas jusqu'au Finistère! La première nuit fut assez tranquille, bercée par le roulis des vagues et le vrombissement sonore de notre Perkins adoré! De jour, nous pûmes admirer, ébahis, les nombreux dauphins qui vinrent nous saluer:
https://bontekoethefirst435.blogspot.com/2019/07/dauphins-sur-le-trajet-rochefort.html

La deuxième nuit fut plus difficile à cause d'une brume opaque qui rendit toute visibilité nulle dans la baie des Trépassés. 




Le passage du raz de Sein se fit sans encombre. Nous arrivâmes pile à l'étale et pûmes admirer tranquillement les magnifiques falaises de Bretagne.




Après une petite halte carburant à Camaret, nous repartîmes en direction de Cherbourg, destination que nous avions décidé de prendre après une petite vérification de la météo sur le site si utile et précieux de passageweather (https://www.passageweather.com). Mais Bruno se rendit compte, quelques heures de navigation sous voile plus tard, qu'un toron du bas-étai s'était rompu. Nous comprîmes seulement alors la provenance du claquement métallique que nous avions entendu 48 heures plus tôt! Il ne nous fallut que quelques minutes pour décider de nous dérouter et de gagner le port de Roscoff qui se trouvait à 17 milles. Nous l'atteignîmes à 1h00 du matin, soit soixante heures de navigation plus tard.


Le port de Roscoff, dont la construction s'acheva en 2014, est très moderne et bien pourvu. C'est en fait un des meilleurs ports que nous avons connus. Roscoff s'avéra une très jolie ville pittoresque. Sa navette gratuite pour le centre ville fut également la bienvenue.




Le gréeur Gaël le Cléach, qui travaille chez All Purpose, changea le bas-étai pour 264 euros. 


Nous séjournâmes une semaine à Roscoff et n'eûmes pas le temps de parcourir les nombreuses balades qui s'offraient à nous. Nous profitâmes d'un temps splendide, ce fut une étape très agréable.