22 juillet, Dunkerque-Boulogne, 42 miles (32 €
la nuit)
Frais et dispos, nous sommes partis à la conquête d'un cap réputé difficile.
Frais et dispos, nous sommes partis à la conquête d'un cap réputé difficile.
Passé le cap Blanc-Nez, nous n’avancions plus, et avions même l’impression de
reculer. La mer fut très agitée et hachée, de nombreux voiliers partis après
nous nous ont dépassés et nous ont devancés de deux ou trois heures. Ce fut
donc une navigation assez difficile, qui n’a pas empêché Bruno d’essayer les
voiles et de faire marcher Bonte Koe à plus de 6 nœuds. Nous étions tout de même
contents d’arriver enfin à Boulogne, même si Bruno aurait préféré continuer,
pour profiter du beau temps et du calme après la tempête.
Les Hollandais sont d'excellents navigateurs, celui-ci arrivera plus de trois heures avant nous!
Les ferrys, eux, voguent à quinze-vingt nœuds!
Le cap Blanc-Nez et le cap Gris- Nez furent à la hauteur de notre appréhension, d’autant que – c’était bien le jour ! – la météo s’est trompée et que nous avons essuyé un vent à contre de force 7 !
Je fais la fière, mais je n'en menais pas large!
Ses remparts, dans la partie haute, avec ses jardins et sa promenade, nous permirent de passer un agréable moment.
Le centre ville recèle quelques bonnes surprises.
Ses ruelles sont assez animées.
24 juillet, Boulogne-Dieppe, 57 miles, 45€ la nuit !!
Une
navigation idéale, Nous avons même pu faire une petite sieste, chacun notre
tour. J’ai lu Gobseck, de Balzac,
pendant celle de Bruno, en surveillant les alentours.
Par contre, le port en lui-même est plutôt rouleur, la première nuit fut assez agitée (il y avait beaucoup de vent), les sanitaires sont très corrects, propres et spacieux, avec un lavabo dans chaque douche et de l’eau chaude à volonté. Quoiqu’il en soit, il va falloir s’habituer à ces tarifs prohibitifs qui ont du mal à trouver une légitimation à mes yeux. Comment font donc les ports hollandais pour avoir leurs sanitaires flambant neuf et leurs catway nickels?
La mer était d’une beauté à couper le souffle ! Un excellent souvenir.
Par contre, Bruno s’est rendu compte que le foc était déchiré à trois endroits. Nous l’avons changé pour un plus gros (!) dès notre arrivée au port. Dieppe, ville de naissance de Bruno, est très jolie, ce qui tombe à point étant donné que la météo annonce quelques jours de très mauvais temps. Nous allons pouvoir en profiter.
Par contre, le port en lui-même est plutôt rouleur, la première nuit fut assez agitée (il y avait beaucoup de vent), les sanitaires sont très corrects, propres et spacieux, avec un lavabo dans chaque douche et de l’eau chaude à volonté. Quoiqu’il en soit, il va falloir s’habituer à ces tarifs prohibitifs qui ont du mal à trouver une légitimation à mes yeux. Comment font donc les ports hollandais pour avoir leurs sanitaires flambant neuf et leurs catway nickels?
De multiples balades dans la ville nous ont permis de découvrir des ruelles et avenues très accueillantes et pittoresques.
Le marché nous fait découvrir une boulangerie au pain savoureux et une fromagère qui nous a vendu des camemberts affinés à point.
De retour dans notre logis flottant, nous nous sommes régalés également de brochettes au magret pour fêter la Saint Nathalie (27 juillet)!
29 juillet, Dieppe-Fécamp, 33 miles, 36€ la
nuit.
Une nouvelle erreur de météoconsult nous a valu
des vents à 30 nœuds et quelques vagues de trois à trois mètres cinquante, ce
qui a donné une navigation très très mouvementée. Bruno a barré pendant douze
heures d’affilée, moi, je les ai passées en grande partie dans le carré, tant j’étais
impressionnée par cette mer agitée. L’entrée de Fécamp ne fut pas non plus de tout repos, le passage entre les deux bornes est étroit, et les vagues nous poussaient sur la jetée. Ce fut assez sportif, et nous fûmes bien contents d’accoster enfin, vers 21h30.
Fécamp est une bien jolie petite ville de Haute-Normandie.
L'entrée du port paraît bien plus avenante par temps calme, et la plage, toute revêtue de galets chatoyants, offre une belle perspective.
31 juillet, Fécamp-Le Havre, 35 miles, Port
Vauban 900€ le trimestre, 2500€ l’année...
Le Havre fut notre ultime étape, nous avons décidé, en effet, de prendre une semaine de vacances dans cette grande ville et de laisser Bonte Koe au Port Vauban, jusqu'à la fin septembre. L'étape fut très agréable, toutes voiles dehors, Bonte Koe a fait une pointe à 9,5 nœuds!
Le Havre fut notre ultime étape, nous avons décidé, en effet, de prendre une semaine de vacances dans cette grande ville et de laisser Bonte Koe au Port Vauban, jusqu'à la fin septembre. L'étape fut très agréable, toutes voiles dehors, Bonte Koe a fait une pointe à 9,5 nœuds!
Nous avons passé l'écluse de ??? plus tard, en fin d'après midi.
Véline a eu beaucoup de mal à s'en remettre!
Le Port Vauban est un bassin spécialement aménagé pour les bateaux en hivernage, une écluse et deux ponts doivent être franchis afin d'y parvenir, et l'on ne peut en sortir qu'à heure fixe. Les sanitaires sont assez propres et spacieux, et des commerces, tout proches, permettent de faire ses courses à pieds. De nombreux bateaux – voiliers et moteurs – s'en servent comme base de navigation quotidienne.
Les alentours sont surtout destinés à des immeubles de bureaux au look avant-gardiste, pour certains.
Le centre du Havre vaut le détour, même si son architecture date des années 50 (la ville a été en grande partie détruite pendant la guerre). L'architecte Auguste Perret a su tirer avantageusement parti des avenues et d'un plan d'urbanisation bien pensé, qui mêle bâtiments d'habitation, parcs, jardins, tramways, et grandes avenues dégagées.
J'ai particulièrement apprécié l'Hotel de ville, sa grande place et ses fontaines.
Une grande balade à vélo nous a conduits vers la grande et belle plage de la ville.
Nous avons également visité les jardins suspendus, un très agréable moment. Sa serre tropicale est petite, mais charmante.
L'espace dédié aux cactus permet de découvrir un grand nombre de variétés.
Des petits carrés champêtres aménagés à la sortie de la visite offrent diverses sortes de fleurs des champs et autres spécimens fort jolis.
La promenade sur les hauteurs de ces jardins offre un beau point de vue panoramique sur la ville.
Bref, la montée en vélo fut raide, mais nous n'avons pas regretté notre peine!
Ainsi s'achève notre périple, la suite sera pour notre prochain épisode, prévu, si tout se passe bien, fin septembre... Mais nous ne manquerons pas d'aller régulièrement sur Bonte Koe d'ici là.